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FERIA DES VENDANGES : JUAN LEAL, TORERO DE NÎMES


On a beau être né en région parisienne et être historiquement lié à la ville d’Arles, l’adage se vérifie bien des fois : « nul n’est prophète en son pays ». À ce jour Juan Leal n’a officié qu’à 3 reprises en tant que matador sur les bords du Rhône, entre 2014 et 2022 ; sa dernière prestation se soldant par un grand triomphe face aux toros de Jandilla. En mai 2023, Juan Leal célèbrera le dixième anniversaire de sa prise d’alternative aux arènes de Nîmes, lors d’une matinée mémorable du Dimanche de Pentecôte, en mano a mano avec son parrain de cérémonie, Sébastien Castella. Au cours des dix dernières années, Juan Leal a toréé à ce jour la bagatelle de 9 corridas et 2 novilladas, ouvrant à 5 reprises la Porte des Consuls, avec une série en cours de 3 grandes portes consécutives.

 

Juan Leal, un torero arlésien qui s’est fait matador à Nîmes et qui est devenu un professionnel taurin important en allant vivre en Espagne. Ceint d’une cape de paseo du grand Paco Ojeda, idole nîmoise des années 80, Steven Groux-Leal a su s’imprégner de la culture taurine de différents territoires. À Nîmes, temple des alternatives, l’histoire des grands toreros s’est écrite lors de corridas de renom dont les exemples regorgent dans le Livre d’Histoire de l’amphithéâtre romain.

 

En septembre prochain, mû par cette même soif de triomphes, Juan Leal ira défier l’un des meilleurs toreros au monde, Andrés Roca Rey, le n°1 péruvien. Point commun entre les deux jeunes maestros ? Tous deux ont pris l’alternative à Nîmes, à deux années d’écart, tous deux ambitionnent de régner sur la planète taurine, même si leurs routes ne se sont jamais croisées, à ce jour, au cours d’une même corrida. Renforcé par l’ouverture de sa première Porte des Consuls, en juin dernier, Andrés Roca Rey aura à cœur de se montrer sous son meilleur jour dans un cartel à hautes responsabilités face à son challenger français ainsi que face aux intentions du nouveau matador de toros, le jeune Mexicain Isaac Fonseca, nouvel espoir de la tauromachie des années 2020.

 

En participant à la 10e corrida nîmoise de sa carrière, Juan Leal dépasse d’anciennes gloires de ces arènes, en la personne de Miguel Báez « Litri » fils ou encore Manuel Caballero, eux-aussi sacrés matadors de toros à Nîmes. Il égale même un certain Manuel Jesús Cid « El Cid »… Des histoires nîmoises que Juan Leal souhaite continuer d’écrire avec cape, muleta et épée, sous l’arche de la Porte des Consuls qu’il a désormais fait sienne… Le 17 septembre prochain, le matador de toros arlésien défiera pour la première fois de sa carrière l’élevage de Victoriano del Río, triomphateur lors de la dernière Pentecôte. Une autre rencontre à suivre de près…

 

Vuelta triomphale de Juan Leal lors de la corrida du vendredi 3 juin 2022 aux arènes de Nîmes (crédit photo : Anthony Maurin).