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LA CORRIDA DU DIMANCHE DE PENTECÔTE : « UN COLOR ESPECIAL »


Portée par « Los del Río » en 1992 comme l’hymne de l’Exposition universelle, la chanson « Sevilla tiene un color especial » est devenue le refrain idoine de toutes celles et ceux dont les yeux brillent dès lors qu’on évoque la Maestranza, Triana ou la Giralda… Chaque Dimanche de Pâques, la corrida du « Domingo de Resurrección » porte en elle un aspect de la culture sévillane. De ses toreros, de ses éleveurs, de sa relation au Toreo, comme un art de vivre. Ce Dimanche de Pentecôte, cinquante jours après Pâques, Nîmes aura des allures de Real Maestranza par la programmation de sa corrida. Ganadería majeure de ces cinquante dernières années, Jandilla, fer associé aux grandes heures nîmoises et sévillanes de Paco Ojeda, enverra six de ses toros face à un trio d’étoiles. Sur les bords du Guadalquivir, il n’est pas une discussion où l’on ne mentionne pas le nom de Morante De La Puebla, auteur d’une temporada 2021 qui l’a vu terminer en tête de l’Escalafón. Dans les cafés de Santa Cruz, le toreo « a compás » de Juan Ortega déclenche autant de ferveur qu’un débat entre partisans du Sevilla FC et du Real Betis. Et sur le Pont de Triana, nombreuses sont les idylles qui ont vu le jour après avoir assisté au triomphe majeur de Pablo Aguado, Prince du Toreo face aux Jandilla, un soir de mai 2019, sous le regard approbateur de la statue de Carmen. Trois toreros et un élevage réunis sur une même affiche pour illustrer que Nîmes aussi « tiene un color especial ».