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TEMPORADA : EL JULI N’A PAS DIT SON DERNIER MOT


Avec bientôt 24 ans d’alternative au compteur, Julián López « El Juli » continue d’avoir le triomphe modeste. Mercredi soir, en ouvrant la septième Porte du Prince de sa carrière aux arènes de la Real Maestranza de Séville, le torero madrilène a consolidé son image d’un immense professionnel de la tauromachie. « Aujourd’hui, je suis sur un chemin, où je me trouve à ma place, et il est évident que ce chemin n’est pas le même qu’auparavant » confiait El Juli au site Mundotoro quelques heures après son triomphe retentissant.

Peut-être qu’El Juli avait besoin de voir de deux ses filleuls – Daniel Luque et Tomás Rufo – ouvrir la Porte du Prince pour trouver une nouvelle source de motivation. Face aux toros de Garcigrande et Domingo Hernández, le matador de Velilla de San Antonio a réaffirmé la caste de son toreo. Deux oreilles ont ainsi récompensé sa première faena, menée avec maîtrise, autorité et sens du détail.

Supérieur dans le tracé de ses naturelles, Julián López a maintenu son niveau d’exigence pour aller chercher un nouveau pavillon devant le 4e toro de l’après-midi. Un troisième trophée synonyme de Porte du Prince et qui place un peu plus encore la corrida nîmoise du Lundi de Pentecôte comme un événement à ne manquer sous aucun prétexte. Au côté d’un Juli au sommet de son art, nul doute que Tomás Rufo fera l’étalage de toute sa motivation à l’occasion de sa première corrida dans l’amphithéâtre gardois.

Un cartel de luxe complété par Alejandro Talavante qui fera son grand retour à Nîmes après quatre ans et demi d’absence face aux toros de Victoriano del Río. Rendez-vous donc pour la corrida de clôture de la Feria de Pentecôte aux arènes de Nîmes, le lundi 6 juin 2022 à 18 heures.  

El Juli tout sourire après avoir coupé les deux oreilles de son 1er toro de Domingo Hernández à Séville (crédit photo : page FB Pagés-Maestranza).