ACHETEZ VOS PLACES EN LIGNE


TORERO DE NÎMES : 50 CORRIDAS POUR EL JULI !


Le 6 juin prochain, Julián López « El Juli » entrera dans l’Histoire en participant à sa 50e corrida dans les arènes de Nîmes. Comme un symbole, le torero madrilène prend le leadership détenu pendant des décennies par son parrain d’alternative, José María Manzanares. Plus de 23 ans après le sacre du 18 septembre 1998, El Juli demeure l’une des pièces majeures de la programmation tauromachique nîmoise. Des faenas titanesques, comme celles du Jeudi de l’Ascension 2001, ciselées sous le déluge, ou encore celles du 19 septembre 2008, date d’un solo inoubliable. Un torero de Nîmes qui partagera l’affiche avec Alejandro Talavante et Tomás Rufo, dont il confirmera l’alternative face aux toros de Victoriano del Río. Un poste de parrain de confirmation d’alternative qu’il occupera pour la 6e fois de sa carrière à Nîmes.

- Vous allez toréer votre 50e corrida à Nîmes. Aucun autre matador de toros n’a atteint ce chiffre. Que représente pour vous ce record ?

- J’ignorais ce fait, c’est agréable de le savoir. C’est un motif de grande satisfaction personnelle, d’autant plus qu’on est en train de parler d’un lieu historique.

- Pendant de longues décennies, José María Manzanares a été le maestro qui avait le plus toréé de corridas à Nîmes. C’est un joli symbole vis-à-vis de votre parrain ?

- Bien évidemment, je suis heureux de l’apprendre. Chacun sait mon admiration pour le maestro Manzanares sous tous les rapports. Je n’oublierai jamais cet après-midi au cours duquel il m’a donné l’alternative et l’affection qu’il m’a témoignée. J’ai été ému de l’entendre dire que c’était comme donner l’alternative à un fils.

- 23 ans après votre alternative, comment se définit El Juli dans sa relation avec les arènes de Nîmes ?

- Ce sont 23 ans d’alternative mais je connaissais déjà Nîmes depuis mon époque de novillero sans picadors, lorsque j’étais pratiquement un enfant. Et cela fait presque 30 ans… J’ajoute qu’avant l’alternative j’y ai également toréé 3 novilladas formelles. Par conséquent c’est facile de deviner ce que suppose Nîmes dans ma carrière. C’est une arène-talisman. Celle dans laquelle il y a eu une communication impressionnante, avec des courses réellement inoubliables et émouvantes.

- Le 6 juin prochain, vous allez confirmer l’alternative à Tomás Rufo, en présence d’Alejandro Talavante. Quel regard portez-vous sur ce cartel ?

- C’est une affiche très complète. Partager ce cartel avec Alejandro, pour son retour, avec Tomás Rufo, qui a une envergure impressionnante, suppose un après-midi de grande responsabilité et, dans un même temps, très passionnant. J’espère que la corrida donnera un bon jeu et que nous pourrons offrir un grand après-midi de toros.

Souvenir du triomphe d’El Juli lors de sa corrida en solitaire nîmoise du 19 septembre 2008 (crédit photo : Daniel Chicot).